Ma journée commence parfois comme ça. Une amie libraire à la Fnac m’envoie un message : « Pour ton blog, tu devrais lire ce livre ». L’album s’appelle « Le vide ». Ma fille malade, je me mets cet objectif dans un coin de ma tête.

Quelques jours plus tard, je passe et je me plonge dans le livre. Je me demande immédiatement pourquoi ça ne m’a pas sauté aux yeux. L’illustration, le thème, mais c’est l’autrice de « La Couleur des émotions » ! ! !

Pour ceux qui ne connaissent pas, voici le lien vers mon article sur les émotions.

Le vide, c’est l’histoire d’une petite fille qui ressent un vide en elle. Ce vide la pèse, elle cherche comment le combler. Tout est bon pour ne pas le ressentir : les animaux, les cadeaux… Mais rien n’y fait, ce vide la rend malheureuse, l’entraîne dans un tourbillon d’émotions qui termine en pleurs.

Mais quand elle se calme enfin, elle comprend qu’elle a le pouvoir de combler ce vide. Que ce sentiment la relie aux autres et peut l’entraîner vers un monde merveilleux.

Ce livre est un enchantement.

Les illustrations, malgré leurs apparentes simplicités, reflètent avec une incroyable efficacité les sentiments des plus jeunes.

Pour ceux qui connaissent un peu le courant de la parentalité positive, particulièrement l’ouvrage d’Isabelle Filliozat, (Pour ceux qui ne connaissent pas, un petit tour sur la page Facebook de « Merveilleuses lectures« .) je pense que vous trouverez un écho. En effet, avec des mots d’enfants, Anna Llena arrive à expliquer aux enfants pourquoi ils ressentent des manques et comment les combler.

Le génie de cet album, tout comme dans la couleur des émotions, c’est d’expliquer aux enfants ce qu’ils ressentent sans le comprendre. En passant, les parents reçoivent un petit rappel de l’état d’esprit de l’enfant, quand il est plongé dans ses émotions.

Un album incontournable, qui va vite devenir un classique de la littérature jeunesse.